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Autres indicateurs et données de la filière forêt-bois et du commerce légal du bois au Japon

Indice de perception de la corruption Japon (2020)

74

/100

Le score d'un pays indique le niveau perçu de corruption dans le secteur public sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très sain).
Source: Transparency International

 

Interdiction & quota

Autorisée sur la plupart du territoire japonais, l’exploitation forestière est cependant interdite dans 661 forêts protégées (Zones de réserve de la biosphère forestière) totalisant 978 000 hectares (en avril 2021). L’exploitation des forêts désignées Forêts de protection, qui couvrent 12,2 millions d’hectares, est en outre soumise à l’autorisation du ministère de l’Agriculture, de la Foresterie et des Pêcheries.

 

CITES et espèces protégées

L’application de la CITES au Japon passe par la règlementation des frontières pour l’importation et l’exportation, établie par le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie sur la base de la loi relative aux échanges et au commerce extérieurs (Foreign Exchange and Foreign Trade Law). Parmi les végétaux ligneux japonais, seul l’if du Japon (Taxus cuspidata), utilisé pour traiter le cancer, est inclus à la CITES.

Selon le site internet du ministère de l’Environnement, au 4 janvier 2021, le Japon comptait 395 espèces rares d’animaux et de végétaux sauvages : oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens, poissons, insectes, escargots terrestres, crustacés, et plantes vasculaires. Si certaines plantes ligneuses figurent parmi ces espèces rares, elles correspondent en quasi majorité à des arbustes et de la végétation des îles de Ryukyu et d’Ogasawara.

 

Initiatives nationales sur la légalité des bois

L’Agence des forêts (Forestry Agency) a promulgué le Clean Wood Act, ou loi sur le bois propre le 20 mai 2017, et élargit actuellement ses mesures contre la déforestation et le commerce de bois illégal au secteur privé. Comme l’explique cet extrait du site internet de l’Agence, « La loi relative à la promotion de l’usage et de la distribution de bois et produits ligneux d’origine légale, connue également sous le nom de Clean Wood Act (CWA), soit la loi sur le bois propre, est entrée en vigueur le 20 mai 2017. Elle a pour objectif de promouvoir l’utilisation et la distribution de bois et produits ligneux provenant d’arbres récoltés dans le respect des lois et de la règlementation du Japon et des pays d’origine. »

En avril 2006, le gouvernement japonais a introduit des mesures en vertu de la Loi sur la promotion de l’achat de produits et services respectueux de l’environnement par l’état et autres entités (Act on Promotion of Procurement of Eco-Friendly Goods and Services by the State and Other Entities) imposant aux services de l’état l’achat de marchandises issues de bois certifié légal et durable. L’Agence des forêts encourage en outre l’adoption des pratiques énoncées dans les Directives pour la vérification de la légalité et de la durabilité du bois et des produits ligneux (Guideline for Verification on Legality and Sustainability of Wood and Wood Products), publiées en février 2006. Le Clean Wood Act a pour but d’étendre le périmètre d’application de la loi au secteur privé. Des informations et documents supplémentaires sont également disponibles sur le site web de Goho Wood.

 

Certification tierce partie

La surface occupée par les forêts certifiées n’a cessé d’augmenter dans tout le pays depuis les années 2000. En décembre 2020, environ 410 000 hectares étaient certifiés FSC, et 2,16 millions d’hectares certifiés SGEC (Sustainable Green Ecosystem Council), soit 10 % de la couverture forestière totale au Japon. L’initiative CdC gagne elle aussi progressivement du terrain, avec 1 627 certificats délivrés par la FSC, et 542 par le SGEC en décembre 2020. L’initiative de certification SGEC a reçu l’aval du PEFC.

S’ajoutent à ces normes les standards japonais de l’agriculture (Japanese Agricultural Standards ou JAS), développés par le ministère de l’Agriculture, de la Foresterie et des Pêcheries. Normes de certification applicables sur la base du volontariat, elles visent entre autres à améliorer l’identification et la valeur des produits forestiers. Les JAS attestent de la qualité des grumes et produits ligneux, et prévoient l’étiquetage des produits et de leur origine (Preferred by Nature, 2018).