Indice de perception de la corruption Libéria (2020)
28/100
Le score d'un pays indique le niveau perçu de corruption dans le secteur public sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très sain).
Source: Transparency International
Ni interdiction ni quota sur l’exploitation ou l’exportation de bois ne sont aujourd’hui en vigueur au Liberia.
La Notification aux parties de la CITES N° 2018/012 a maintenu une recommandation de suspension des échanges commerciaux de spécimens d’espèces inscrites aux annexes de la CITES avec le Liberia jusqu’à nouvel avis, le pays n’ayant pas pris les mesures législatives appropriées pour appliquer la Convention.
Aucune espèce n’est inscrite aux annexes I et III de la CITES pour le Liberia.
Les espèces de flore du Liberia suivantes figurent à l’annexe II de la CITES, mais ne sont pas nécessairement des essences d’arbre (196 essences au total) :
Au cours de la longue guerre civile du Liberia (1989-2003), les revenus issus du commerce du bois ont été détournés pour alimenter le conflit. En 2003, le Conseil de sécurité de l’ONU a imposé des sanctions (un embargo) sur toutes les importations de bois en provenance du Liberia. Dès lors, le pays a déployé d’importants efforts pour réformer le secteur forestier, entre autres en réalisant une évaluation complète de son cadre règlementaire, en développant un système national de traçabilité du bois (SGS LiberFor, aujourd’hui devenu LiberTrace) pour suivre la production de bois et le paiement des recettes, et en réformant la FDA. En 2006, le Conseil de sécurité de l’ONU a levé les sanctions en reconnaissance des progrès du Liberia, ouvrant ainsi la voie à la reconstruction du secteur forestier du pays.
En soutien au processus de réforme de l’industrie, le Liberia et l’Union européenne ont ouvert en mars 2009 des négociations en vue de la signature d’un Accord de partenariat volontaire (APV) dans le cadre du Plan d’action de l’Union européenne relatif à l’application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT). L’APV a été signé en juillet 2011 et ratifié en décembre 2013. En 2013, le développement du système de chaîne de surveillance (COCS) et du reste du système de vérification de la légalité du bois (SVL) spécifié à l’APV a été confié à SGS. Partie intégrante du SVL, le COCS garantit la traçabilité du bois de l’arbre sur pied aux points d’exportation, et fournit des preuves nécessaires à l’émission de permis d’exportation pour le bois produit en vertu de FMC, TSC et CFMA.
En octobre 2018, l’APV était toujours en phase de mise en œuvre. En mars 2017, un auditeur indépendant a été désigné pour une période de 3 ans (aujourd’hui prolongée d’un an) aux fins d’évaluer l’efficacité du système de vérification de la légalité du bois du Liberia. Jusqu’à ce que l’APV soit déclaré opérationnel et que le Liberia puisse commencer à octroyer des autorisations FLEGT, les exigences du Règlement de l’UE dans le domaine du bois s’appliquent aux importations du Liberia vers les marchés de l’UE.
À ce jour, le Liberia ne compte pas de systèmes indépendants de certification de la gestion forestière ou de la légalité du bois.