Indice de perception de la corruption Brésil (2020)
38/100
Le score d'un pays indique le niveau perçu de corruption dans le secteur public sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre).
Source: Transparency International
Le Brésil a interdit les exportations de grumes depuis 1996 et se concentre sur les exportations de produits en bois issus de la seconde transformation (source : TFT). L’exportation des grumes issues des plantations est autorisée (Art. 6 de l'Instruction normative N° 15 du 6 décembre 2011). Les réglementations en ce qui concerne les plantations varient d’un État à un autre. Certains États exigent des licences pour le bois ou les produits en bois issus des plantations mais la plupart des États n’en exigent pas.
La CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) est un accord international entre les États qui vise à s’assurer que le commerce international de spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas leur survie.
Les essences d’arbres suivantes sont présentes dans les forêts naturelles du Brésil et sont mentionnées dans la CITES aux Annexes I, II ou III :
IBAMA est la seule institution scientifique et administrative du Brésil habilitée à accorder des permis CITES.
Au Brésil, l’importation et l’exportation d’espèces figurant aux Annexes de la CITES peuvent uniquement être effectuées dans un nombre limité de ports :
Certaines essences issues de forêts naturelles sont protégées et sont soumises à des restrictions et même des interdictions de commercialisation (en ce qui concerne les exportations et le marché domestique) par la loi brésilienne et certaines de ces essences figurent également aux Annexes de la CITES comme celles mentionnées précédemment (FLA) :
Au Brésil, la production de bois est contrôlée par deux systèmes de contrôle du bois officiels. Le système principal, mis au point par le gouvernement fédéral, se base sur le Document établissant la forêt d’origine (Documento de Origem Floresta – DOF), introduit en 2007 par le ministère de l’Environnement brésilien et adopté par la plupart des États dans le pays. Deux États, les États du Pará et du Mato Grosso, ont cependant conçu et mis en place leur propre système, Sisflora (Sistema de Comercialização de Transporte de Produtos Florestais). En général, les deux systèmes se ressemblent et couvrent toutes les activités liées à l’extraction (exploitation forestière), le transport, la transformation et la commercialisation des produits en bois. Ces trois systèmes visent principalement à s’assurer que toutes les activités sont documentées afin de permettre aux produits ligneux d’être tracés tout au long de la chaîne ainsi que l’application des réglementations relatives à la gestion forestière.
Le Brésil n’a pas et ne négocie pas d’APV FLEGT avec l’Union européenne.